Article sur VLAD dans Les Echos

Article sur VLAD dans Les Echos

Le quotidien Les Echos publie un article sur notre société : VLAD place ses batteries à l'hôpital et dans la rue

Au bloc opératoire, même le tensiomètre dernier cri a besoin d'une batterie. Hors de question qu'elle tombe en panne. Et si c'est le cas, il faut la changer illico. Fournisseur de ces superpiles dans quasiment tous les hôpitaux français, VLAD a été adoubé par les grands fabricants de matériel médical.

Ce petit industriel de Parçay-Meslay, une zone industrielle de Tours, emploie une quarantaine de personnes pour concevoir, sourcer les composants, les assembler pour en faire des batteries et les vendre.

En trente ans, VLAD s'est diversifié, par exemple pour redonner vie à des outils portatifs lâchés par leurs batteries. Pour toucher les bricoleurs ou les artisans dépités, VLAD exploite un site e-commerce, Batteries4pro.com.

L'an passé, la PME a vendu quelque 2 millions de piles et batteries. Son chiffre d'affaires a atteint 10 millions d'euros, soit un doublement de l'activité depuis 2009. Pour anticiper cette montée en puissance, elle s'était dotée d'une nouvelle usine en 2014, un investissement de 2,4 millions d'euros.

Doubler le chiffre d'affaires

Michel Mégly, soixante ans, qui présidait la firme depuis 2003 vient d'en céder les commandes à deux cadres, Vincent Piton et Jean-Louis Jarry, accompagnés par le fonds UI Gestion et bpifrance. Les deux dirigeants se fixent pour objectif de doubler le chiffre d'affaires en cinq ans en misant sur l'export, la diversification et l'innovation.

En cinq ans, VLAD est passé de 0 à 2 millions d'euros de ventes à l'étranger. « Les hôpitaux du monde entier cherchent des batteries fiables, livrables en moins de 24 heures », argumente Vincent Piton, directeur général. Quant à la R&D, qui occupe trois personnes, VLAD est partenaire du pôle de compétitivité Sciences et Systèmes de l'énergie électrique. Celui-ci intègre plusieurs labos universitaires du Grand Ouest, dont un qui l'aide à développer une pile au sodium. « Le matériau est disponible en grande quantité et il est moins cher que le lithium-ion. A terme, il offre de belles perspectives dans la mobilité », avance Vincent Piton.

Avant une éventuelle mise sur le marché, l'entreprise vise le secteur de l'éclairage urbain. Elle a mis au point un lampadaire solaire hybride avec batterie.